region l
Region Zürich l643l
Region Basel l174l
Innerschweiz l141l
Region Bern l180l
Region Jura l108l
Romandie l299l
Wallis l126l
Region Tessin l103l
Region Graubünden l121l
Ostschweiz l126l
Fünfte Schweiz l533l
fassade l
Stein l125l
Backstein l77l
Beton l520l
Glas l161l
Metall l200l
Holz l270l
Textilien l5l
Kunststoff l26l
Bestand l517l
Platten l69l
Weitere l30l
Putz l530l
unbestimmt l24l
jahrzehnt l 2020-29 l4l
2010-19 l568l
2000-09 l1064l
1990-99 l221l
1980-89 l31l
1970-79 l28l
1960-69 l45l
1950-59 l31l
1940-49 l5l
1930-39 l59l
1920-29 l43l
1910-19 l19l
1900-09 l24l
1890-99 l11l
1880-89 l8l
1870-79 l17l
1860-69 l27l
1850-59 l29l
1840-49 l26l
1830-39 l67l
1820-29 l73l
1810-19 l47l
1800-09 l32l
1790-99 l1l
1780-89 l4l
1770-79 l1l
1760-69 l12l
1750-59 l5l
1740-49 l7l
1730-39 l5l
1720-29 l10l
1710-19 l5l
1700-09 l4l
1690-99 l1l
1670-79 l2l
1660-69 l1l
1640-49 l2l
1590-99 l1l
1500-09 l1l
1490-99 l2l
1470-79 l1l
1400-09 l2l
1300-09 l2l
1260-69 l1l
1040-49 l1l
0000-00 l2l
nach projektautor l 0 l 1 l 2 l 3 l a l B l c l D l e l f l g l H l i l j l K l l l M l n l O l p l q l r l s l t l v l w l Z l
Der repräsentative Bereich der Bank ist die Kundenberatung. Der Luftraum verbindet die beiden zusammengehörenden Geschosse optisch und akustisch miteinander und schafft eine andere Dimension. Das prägende Element dieser beiden Geschosse ist das allgegenwärtige, riesige Kunstwerk der Künstlerin Verena Lafargue Rimann. Das hell beleuchtete mehrschichtige Bild strahlt über die Kundenberatung hinaus bis auf den Bahnhofplatz.
Die starke Identität des von weitem sichtbaren Gebäudeensembles Alters- und Pflegeheim bleibt erhalten. Ein neuer Erweiterungs- und Verbindungsbau fügt sich in diese Einheit ein und löst die notwendige betriebliche Verbindung der beiden Hauptbauten. Die Erweiterung Nordtrakt mit dem neuen Kopfbau schafft einen neuen Schwerpunkt im Zentrum der Anlage, Nord- und Südtrakt werden einander nähergebracht. Der eingeschossige, gläserne Verbindungsbau ermöglicht den räumlichen und betrieblichen Zusammenschlus
Mit dem neuen Wiesenhaus wird der Hofraum gegen Westen leicht geöffnet. Die luftigere und leichtere Stimmung soll, zusammen mit der Neuinterpretation eines Bauerngartens, den Hof zusätzlich beleben und entspricht der Offenheit des heutigen Pflegeleitbilde Die Aufenthalts-, Ess- und Wohnbereiche an beiden Gebäudeenden bieten eine äusserst attraktive Aussicht auf den neuen Bauerngarten, den Lindenhof, den Anlieferungshof, in die wunderbare Landschaft oder in Richtung Bern.
Mit knappen finanziellen Mitteln galt es, das bescheidene Einfamilienhaus aus den 1940er-Jahren umzubauen. In einer zweiten Etappe ist 2011 ein massgenau eingepasster Nassraum mit Dusche und WC-Anlage im Obergeschoss – zwischen Dach- und Treppenschräge – in eine neue Schrank- und Gestellwand eingebaut worden.
Während 4 Jahren werden etappiert sämtliche 3- und 4-Zimmer-Wohnungen der Siedlung saniert und 4 Wohnungen zu Duplexwohnungen ausgebaut. Obwohl die gesamte Haustechnik erneuert wird, hat die Erhaltung der originalen Bausubstanz sehr hohe Wichtigkeit. Die Regionalgruppe Biel-Seeland des Berner Heimatschutzes hat im 2008 für die Sanierung, den Erhalt und die Wiederherstellung der «Siedlung Falbringen 1» eine Anerkennung in Form eines Beitrags gesprochen.
Im Rahmen einer umfassenden Auffrischung des Stadtparks Biel wurde der Musikpavillon (Walter Sommer, 1936) restauriert. Der elegante Rundbau aus Beton ist einer umfangreichen Betonsanierung unterzogen worden. Die stark beschädigte, mit Holzwerkstoff verkleidete Glasbausteinwand wurde wieder freigelegt und neu aufgebaut. Die elegante Betonkonstruktion kommt so wieder voll zur Geltung.
Wohnhaus mit 6 Duplex-Wohnungen, je zwei übereinandergestapelt. Das Haus ist geprägt durch die weit auskragenden Betonplatten, die grosszügigen Verglasungen und die farbig gestrichenen Holzplatten. Beton als Hauptmaterial der Wohnungshülle und einziges tragendes Material erlaubt eine statisch sehr einfache Lösung und wirtschaftlich günstige einschalige Wohnungstrennwände.
Als integrierender Bestandteil des Quartiers Ecoparc wurdem im Sektor «Crêt-Taconnet Est» mehrere Wohngebäude erstellt. Dabei liess man sich von der Geschichte des Ortes inspirieren. Die Bauten nehmen die Biegung des Geländekante auf, wobei das neue Quartier gleichzeitig an das umgebende Stadtbild angepasst wird. Zentral war die Berücksichtigung von Kriterien für eine nachhaltige Quartierentwicklung.
In diesen direkt an der Geländekante gelegenen, ehemaligen Gewerbebau wurden zehn Lofts eingebaut. Bei dieser Intervention wurde darauf geachtet, dass die ursprüngliche Gewerbefunktion weiterhin erlebbar bleibt. Beim Bau von 1910 wurden die unteren 3 Geschosse renoviert, während ein Aufbau von 1957 abgerissen und durch einen Neubauteil ersetzt wurde. Das Gebäude wurde durch den Einbau von Küchen und Nasszellen ausschliesslich für Wohnzwecke umgebaut.
Mit minimalen Interventionen an der denkmalgeschützten Bausubstanz wurde der betriebliche Ablauf im Erdgeschoss optimiert, um den steigenden Besucherzahlen gerecht zu werden. Das Projekt schafft im Nordhof einen grosszügigen Platz und präzisiert den Eingang mit einem gläsernen Windfang. Im Süden wird mit einer grossflächigen Verglasung der Innenraum erweitert und ein Ort für das Museumsbistrot geschaffen.
Ce projet est le fruit d'une longue concertation interdisciplinaire entre le monde du soin et les architectes, déjà engagée en amont du programme et du choix du site. Le projet tente de traduire en espace les divers enjeux perceptifs et fonctionnels liés au vécu de la maladie d'Alzheimer, tels que l'impératif de lisibilité spatiale et le thème de la déambulation.
Le bâtiment occupe la position centrale d'un plan localisé de quartier défini à l'avance. La proportion du bâtiment, qui évoque une barre, est réinterprétée selon une typologie de tour, autour d'une seule cage d'escalier représentative. L'organisation des appartements autour de séjours d'angle offre une double orientation et répond aux vues diagonales et aux vis-à-vis des immeubles voisins.
La maison Descarre, transformée en mairie dès 1969, appartient à un mas érigé au Moyen Âge. Le remplacement des bureaux de l'administration par deux logements et commerces fait partie de la requalification du centre historique du village. Le projet se résume en une grande «boîte à outils», volume coloré qui traverse le bâtiment de haut en bas, regroupe les fonctions actives de la maison et qualifie l'espace des pièces en périphérie.
Édifié dès les années 1950, l'institut de recherche Battelle était conçu par son architecte Georges Addor comme un campus à l'américaine affichant l'expression rationnelle de sa modernité. Pour répondre aux besoins d'espace de ce qui est devenu la HEG tout en respectant les qualités patrimoniales de l'ensemble du site, Brauen Wälchli Architectes réinterprète le contexte historique avec un imposant paquebot qui répond élégamment à un programme extrêmement dense et exigeant.
Ouverts sur le panorama, les espaces communs tout en transparence et chaleur boisée sont regroupés au coeur de la maison. Les vingt chambres individuelles avec vue et terrasses en coursives sont disposées sur le pourtour. Ménageant l'intimité de chaque hôte tout en l'invitant, par la fluidité des circulations intérieures baignées de lumière naturelle, à participer à la vie de la maison, l'architecture offre à ceux qui vivent ici leur fin de vie, un cadre empreint de douceur et de sérénité.
Dans cette zone plate de la plaine du Rhône, le viaduc est un ouvrage d'art majeur de la nouvelle route principale H144. Franchissant l'autoroute A9, la route cantonale et plusieurs chemins agricoles, le pont étire avec élégance et légèreté apparente ses 350 m de longueur en onze travées. Taillé en aile d'avion et ménageant des porte-à-faux généreux, son tablier en béton précontraint suit la géométrie routière avec une dalle de roulement renforcée de deux nervures longitudinales.
Entre inspiration sylvestre et technologie pointue, sa structure porteuse se présente comme un exosquelette arborescent qui, suivant un rythme élégant, se ramifie sur ses quatre étages en se faisant à chaque niveau plus dense et plus fin. Au-dedans comme au dehors, elle donne le beau rôle à la transparence, la lumière et la légèreté. L'artiste John Armleder y apporte, dans certains éléments de construction intérieurs et aménagements paysagers, une touche organique qui renvoie à un vase d'Alvar Aalto.
Pour remplacer le pont routier de 1938, le nouveau Langensandbrücke vient, d'un seul geste, lancer un trait-d'union entre le centre-ville et la périphérie de Lucerne. Dans le contexte chaotique et saturé de cet environnement ferroviaire et urbain, il a fait le choix du minimalisme le plus épuré. Sa parfaite pureté de ligne, qui cache une grande complexité constructive, a été rendue possible par le recours à une poutre simple qui, composée de deux caissons en acier corten, tient lieu de châssis.
La coupe génère la conception globale du projet avec, du côté amont, un unique percement qui annonce l'entrée et, à l'aval, une unique fenêtre en longueur qui s'ouvre sur le majestueux paysage de la plaine de l'Aire et le sky line du Mont Salève. Un socle en béton aux réminiscences d'ouvrage d'art ancre la villa dans son territoire incliné et supporte un volume en mélèze, expression d'un piano nobile en quasi apesanteur lorsqu'il est perçu du bas de la parcelle.
Ouvrant ses «bras» au paysage lointain (Salève, Voirons, Jura, etc), l'école s'insère dans un monde végétal dont elle est le prolongement artificiel. Afin de limiter l'impact sur le sol, les trois salles de gymnastique ont été superposées. Ce dispositif en coupe, permet non seulement d'avoir des vues dans les salles depuis les espaces de distribution, mais aussi d'éclairer naturellement ceux-ci par l'apport de lumière des salles elles-mêmes.
Le projet propose 12 appartements possédant chacun une loggia sur l'angle. L'accès aux logements s'effectue par un hall généreux qui articule la zone jour de la zone nuit. L'entrée à la pièce de vie s'ouvre sur un grand espace, dont l'angle est constitué par la loggia. Dans ce lieu d'une grande poésie, l'approche matérielle du volume revêt un caractère très important. Les façades sont en béton teinté avec de grandes ouvertures dont les menuiseries en bois naturel renvoient à la forêt enveloppant le site.
Le principe de tissage ainsi mis en oeuvre permet d'affirmer le statut de «bardage» de cette façade rapportée. Le choix de panneaux en aluminium pour matérialiser cette expression permet de répondre aux multiples exigences de la situation: poids, dimensions, planéité, degré d'incombustibilité. Au caractère minéral et pérenne des bandeaux horizontaux des bâtiments existants s'oppose ici le caractère plus léger de cette nouvelle peau métallique.
Le projet de l'extension et la transformation de l'école des Perraires prend le parti de réécrire le projet CROCS par la sélection des éléments qui en font la caractéristique, la «signature» et la richesse. Il s'agit ici de conserver le caractère «villa Savoye», à savoir un pilotis très légèrement détaché de la peau du rez-de-chaussée et des étages flottants et «lisses' au dessus. Le principe des quatre façades «identiques» est poursuivi tout en différenciant légèrement le dessin de la nouvelle partie.
Un nouveau bâtiment de liaison reliant les différents plateaux des arsenaux existants. La forme pliée composée de facettes triangulaires planes fait référence au cristal de roche de la nature valaisanne. à une peau intérieure dématérialisée et blanchie, ponctuée d'éclats lumineux, répond sur l'extérieur une façade en panneaux d'acier inoxydable poli dans laquelle se reflètent le paysage, le ciel et les bâtiments existants, proposant ainsi une observation changeante de la substance historique du lieu.
L'immeuble de logements dessiné et réalisé par l'architecte Marc-Joseph Saugey, est un des plus beaux exemples de d'invention typologique et formelle en Suisse dans le domaine de l'habitat collectif. Le projet de restauration reprend les détails très fins exécutés à l'époque de la construction, tout en tenant compte des nouvelles normes de confort énergétique. L'intervention se veut minimale, dans le respect de l'esprit de Saugey, et en maintenant la substance existante, lorsque cela est possible.
Les nouvelles façades sont traitées dans le même registre que celles du bâtiment d'origine, soit une alternance de bandeaux vitrés et de bandeaux pleins minéraux. Il y a quarante ans qui séparent la conception de ces deux bâtiments, et le nouveau plan prend son autonomie formelle: les angles s'arrondissent, les bandeaux de vitrage se dilatent, les bandeaux minéraux se polissent, la toiture se perce pour permettre d'amener de la lumière naturelle au cœur même du nouvel organisme.
Le volume de deux niveaux est mis en place à cheval sur la dalle de toiture du restaurant pré-existant, permettant d'agrandir la capacité de la salle de six à neuf cent places assises, et d'accueillir des surfaces administratives destinées aux médecins au niveau supérieur. En terme de masses, il s'étire tout en longueur sur ses deux niveaux, comme en écho au nouveau volume compact de l'extension du Centre coordonné d'oncologie disposé en contrebas.
Cet ensemble mixte de services, de trois niveaux sur rez-de-chaussée, s'intègre dans le paysage urbain existant: un ilot bordé dans sa partie ouest par une série d'anciens bâtiments formant le coeur historique de la ville de Delémont s'ouvrant à l'ouest sur un quai bordant la rivière Sorne. De grandes loggias offrent un prolongement extérieur aux logements. Les étages sont affectés à des unités d'accueil pour seniors, via un établissement de psychogériatrie et des logements protégés.
Si les gratte-ciel, ces «architectures verticales», composent avec le skyline de la ville, le pont, considéré ici comme une grande «architecture horizontale», interagit avec un sol. L'unité de la forme permet d'«enjamber» les irrégularités de la terre et d'interagir dans ce lieu de manière raisonnée par une augmentation progressive de la portée, basée sur le principe mathématique des courbes harmoniques. Le béton est teinté, afin d'inscrire une «ligne rouge» dans le territoire.
Le principe du « changement de peau » autorise, dans le respect de l'oeuvre, d'y introduire de nouvelles technologies, en l'occurrence une réflexion sur la thermique du bâtiment. La modification majeure interviendra au sens de la mise en oeuvre du placage, qui deviendrait une façade ventilée, alors qu'il était « collé » au mur porteur à l'époque de sa réalisation. Le respect du dessin original sera entrepris avec les quelques nuances dimensionnelles permettant d'atteindre les valeurs thermiques.
Cette plate-forme d'échange s'inscrit en douceur dans la topographie, dont elle révèle la nature par quelques « pliages ». Au centre, quelques « fleurs » la découpe pour y inscrire des éléments de nature. Sur cette plaque de couleur, vient se poser un « pétale » de métal et de verre, recouvert d'une fine pellicule végétale. Ici la toiture s'exprime comme si l'on avait arraché un morceau de sol naturel. Depuis l'autoroute, cette nature reconstituée devient le signe de la nouvelle institution.
La construction est presque entièrement réalisée en éléments préfabriqués en béton armé. Ils ont été coulés sur place, fondant le principe de mise en oeuvre dans un souci de développement durable. L'expression de la matière est volontairement laissée à l'état brut afin de révéler l'entablement statique des pièces, et de conférer à l'ensemble un caractère industriel. Les façades sont composées d'une peau industrielle en polycarbonate teinté qui dialogue avec les grands panneaux en béton.
Le principe du « changement de peau » autorise, dans le respect de l'oeuvre, d'y introduire de nouvelles technologies, en l'occurrence une réflexion sur la thermique du bâtiment. La modification majeure interviendra au sens de la mise en oeuvre du placage, qui deviendrait une façade ventilée, alors qu'il était « collé » au mur porteur à l'époque de sa réalisation. Le respect du dessin original sera entrepris avec les quelques nuances dimensionnelles permettant d'atteindre les valeurs thermiques.
Un volume simple dont les arêtes sont légèrement biaisées en plan et en élévation, afin qu'il s'intègre de manière harmonieuse aux différents types de bâtiments présents sur le lieu. Le cuivre prépatiné est choisi en raison de sa couleur très proche de l'environnement végétal du territoire. Le traitement du prépatinage par projection d'acide, permet d'offrir une finition «vivante» au cuivre, et d'amorcer un vieillissement non uniforme, se rapprochant ainsi du caractère paysager de ce lieu.
Cinq bâtiments administratifs et deux bâtiments de laboratoires complètent l'ensemble. L'implantation des bâtiments, librement posés dans un parc situé en proue du Campus, libère des vues croisées sur le paysage du Lac et des Alpes. Sur le plan technique, le Quartier est relié à la centrale technique de l'EPFL qui fournit l'eau de refroidissement et de chauffage des bâtiments, grâce à son installation de pompage de l'eau du lac.
Des lames orientables en verre sérigraphié accompagnent tout au long de la journée la course du soleil, protégeant du rayonnement direct les places de travail tout en garantissant une bonne luminosité des espaces intérieurs. Ce dispositif apporte diversité, mouvement, transparence et reflets à une façade dont la rigueur exprime avec sobriété les fonctions qu'elle abrite.
Construits entre 2000 et 2009, les bâtiments présentent des caractéristiques différentes, mais affichent leur apparentement grâce à l'unité des matériaux où dominent la brique rouge et le béton gris ou blanc, et à la cohérence des systèmes d'accès. Ce sentiment d'unité et de cohérence confère au quartier une forte identité.
Situé dans un parc arborisé, sur les rives du Léman à Lausanne, le bâtiment abrite un auditoire de 350 places, des salles de cours et de séminaires, une cafétéria et un parking intérieur. Un patio au niveau supérieur et un atrium au rez couvert d'une verrière apportent de la lumière naturelle au coeur de ce bâtiment d'une grande profondeur. Ces ouvertures rendent également les espaces de circulation conviviaux.
La typologie reprend le thème du patio ou de l'immeuble sur cour et explore la possibilité de sortir de la typologie traditionnelle des appartements sur un seul niveau en variant les hauteurs d'étages selon les fonctions et la proportion des espaces. Orientés vers le lac, les séjours bénéficient d'une hauteur de plafond généreuse alors que les pièces donnant sur la cour intérieure – chambres, salles de bains, cuisines et salles à manger – présentent des hauteurs de plafonds habituelles.
Construit en utilisant une structure composite d'acier et de bois, le nouveau pavillon compte trois façades composées de grandes surfaces vitrées enchâssées dans des éléments verticaux en bois servant à la fois de structure et de brise-soleil. Le large avant-toit protège les façades et accentue le caractère horizontal de l'intervention. La façade sud, légèrement incurvée, contourne un marronnier centenaire qui a ainsi pu être conservé.
Le bâtiment se présente sur trois côtés comme un monolithe en béton, alors que la façade côté route est radicalement différente. L'ensemble de cette façade se compose d'une peau en verre protégée par une série de brise-soleil en aluminium et en verre. Les ombres y sont nuancées, car seuls deux-tiers des lamelles sont opaques ; l'autre tiers est réalisé dans un verre teinté. Même totalement fermé, le brise-soleil laisse toujours passer une certaine lumière vers l'intérieur et le regard vers l'extérieur.
L'objectif est d'affirmer le caractère du lieu en privilégiant la structure du village de Gy – en particulier le rapport étroit des maisons à la rue – et de développer une relation au paysage élargi du site. En référence à l'échelle, à l'orientation des faîtes des constructions voisines, l'ensemble des logements prévus tend à renforcer l'unité de la composition du village.
Ce paysage selon les objectifs du projet, est résolument mis en relation avec l'espace intérieur. Une fenêtre horizontale nord cadre la perspective sur les coteaux lumineux des vignes, sur le Château de Mont. La matérialisation s'inscrit dans la logique du projet qui vise à conférer au hameau une unité nouvelle. Un enduit minéral, exécuté en plusieurs mains et lissé, confère à la façade une certaine profondeur.